A.D GARD         B.Pagés.

Moulin à eau bladier (céréales) puis à foulon (traitement des tissus), actuellement  en limite Boisseron et Sommières, il tire son nom d’un meunier, Alary l’Hermite, improprement appelé moulin de Boisseron, qui lui se trouve en aval et à la hauteur du village et signalé dans une donation du XI S° sous le nom de Gap Francès. Le moulin d’Alary est dénommé de Saint Gilles (abbaye) dans certains documents. Le mot encoule, employé (populairement) à Sommières pour désigner les avant becs du pont, est le nom d’un renfort maçonné à la base d’un mur.

 

Quittance  de  réparations ,

L’an 1675 et le 15 du mois de novembre après midy, pardevant moy notaire et tesmoins bas nommés, establi en personne François Louche masson habitant de Sommières, lequel de son bon gré a confessé avoir en ceyi devant recu de Mr Pierre Méjean marchand de la ville de Sommières en qualité d’agent et procureur des hoirs de feu sieur Jean Comte de la ville de Montpellier, présent et acceptant la somme de 200 livres tenue pour comptant, renoncant à l’exception contraire et ceci pour paiement de pareille à luy du par le verbal que le sieur Comte luy avait baillé de réparations faites à son moulin sur le Vidourle appelé moulin d’Alary.    Scavoir :

Avoir soustrait l’encoule du nou de la muraille prés ladite encoule, mis une marche à l’escalier qui monte du moulin bladier à la cuisine, avoir mis l’apure du saut audit moulin bladier, fourni et posé une poutre à neuf à la chambre dudit moulin, bardé de neuf ladite chambre, fait une encoule contre la muraille  dudit moulin costé couchant, un arc servant d’encoule pour soutenir la muraille du costé du vent droit et avoir fourni bois, sable, chaux, pierres et austres matériaux, mesurant ensemble tout le travail des ouvriers, le tout réglé à la somme de 200 livres de laquelle ledit Louche bien payé et satisfait et acquitté et quitte, ledit Méjean et les hoirs Comte et plus autre ne luy en à jamais fait demande.

Fait et récité audit Sommières à mon estude, présent Salles cordonier et Vidal Forestier habitants de la dite ville, signés avec ledit Méjean , ledit Louche a dit ne scavoir signé et moy Antoine Vitalis notaire royal de Sommières.                                                Signatures .