AD gard.M° Nicol Sommières. 1718                                                            B.Pagés ADG 24.2.201

Reconnaissance féodale d’une maison à la taillade, par les religieuses de St Ursule pour agrandir leur couvent . 13 décembre 1718 –       

                        Reconnaissance des dames religieuses du couvent de Saint Ursule de Sommières ,

            L’an 1718 et le 13 décembre, régnant très chrestien prince Louis, ont comparu : révérentes mères, Teyrant de Boucau, supérieure,  de Régnac zélatrice, D’Ornezon dépositaire  et à la grille du petit parloir dudit monastére lesquelles feront tant  pour elles que pour les autres  dames religieuses, ont reconnu et confirmé tenir et vouloir tenir de la directe seigneurie et autres droits seigneuriaux de François Joseph de Pavée, seigneur de Villevieille acceptant , scavoir : une maison située dans la ville de Sommières, rue de la taillade et qu’elles ont incorporé dans leur chapelle de contenance de 10 cannes de plafond, confrontant du levant et midy le restant de la chapelle, qui a esté de Jean de St Pierre, et le plan de l’huile, du couchant la rue de la Taillade et du vent droit l’entrée de l’église et du monastère qua esté une rue allant au cimetière, sous la censive annuelle d’une émine d’orge payable à la St Michel au château de Villevieille.    Cette maison fut  reconnue au seigneur  le 12 décembre 1693 devant M° Persin et auparavent par Marie Hostallier veuve de jean Bousquet le 30 novembre 1681 …………… Les dames religieuses ont reconnu la sudite maison sans droit et somme de 1livres payables de 30 en 30 années à cause de main morte ainsy réglé par la reconnaissance couverte par les dames religieuses le 12 décembre 1693, et ont dits ces dernieres promis d’estre loyales et fidéles emphytéotes de reconnaitre et montrer à l’œil la maison toutes les fois qu’elles en seront requises et à ses fins obligent leurs biens et ventes du monastère aux cours de Mr le Senéchal de Montpellier et cour royale de Sommières.

            Fait et récité ou que dessus, présents Jean Premet, advocat et Pierre Penchinat dudit Sommières, signés avec les parties et moy maitre Nicol soubsigné et requis.