Archives du Gard. Sommières. vers 1750.                                                                                                   B.Pagés. ADG 26.2.2015

Aménagement du moulin de la Grave.

C’est le plan de travaux pour canaliser l’eau qui alimente le moulin de la Grave depuis le barrage ou écluse en amont sur le Vidourle, ainsi que le canal de fuite qui  la rejette en aval, travaux qui consistent à réparer ou édifier les murs de ce conduit. Sa position enserrée dans les remparts pourrait prouver une  existence antérieure à leur construction, moulin bladier pour les diverses céréales et à foulon pour apprêter les tissus, plus tard il entrainera une scie à pierre. Possession de la Communauté de Sommiéres avec les trois autres moulins, ces derniers seront vendus pour rembourser les dettes communautaires.
Le passage, appelé la porte de fer (car garnie de plaques de ce métal contre les inondations), donne accés à un pont-levis et au chemin  longeant les murailles de la ville et rejoignant les chemins de Nîmes et celui d’Aigues-Mortes au bas de la porte de la taillade, de nombreux documents de réparations (battants de la porte, pont, pavage…) attestent de son importance, en effet, il est utilisé par les charretiers et muletiers pour pénétrer dans la ville, évitant l’étroite et pentue rue de la Taillade encombrée de nombreuses boutiques. L’ouverture actuelle dite porte flamande n’intervient qu’en 1785.

Plan du lieu et détail de la construction.