Gallica BNF. Bernard Pagès.
1598: Edit de Nantes- 1622: Paix de Montpellier- 1628: Paix d’Alés- 1685: L’Edit de Fontainebleau révoque l’Edit de Nantes.
Les soulévements et révoltes appelés les Guerres de Monsieur de Rohan, chef des insurgés protestants, sont dirigés contre le Roi Louis XIII et sa politique de répression, elles se déroulent de 1621 à 1629 au fil d’opérations militaires indéçises ponctuées de brèves périodes de paix. Avec la chute de la Rochelle en 1628, la Paix d’Alès de1629 clôture cette période en confortant la liberté du culte protestant mais ne leur laissant aucun pouvoir militaire.
Lettres du Duc de Rohan adressées au Roi Louis XIII touchant les affaires de Bas-Languedoc, le 6 Janvier 1624. Extraites d’un mémoire sur la situation des protestants de diverses villes, dont ici Sommières, et difficultés qu’ils rencontrent pour pratiquer leur religon et récupérer leus temples.
…….. A Sommières les habitants de ladite religion réformée ayant offert par acte de notaire et pour le bien de la paix, de remettre l’église dans l’état qu’elle est, moyennant ce requis la restitution de leur temple conformement à l’intention de sa Majesté, portée par le premier Consul qui et disposé à le faire, les Jésuites s’y sont opposés et ont publiquement soutenus que ledit temple leur ayant esté donné, ne leur pouvoir este acté que le Pape avait porté, avec austres discours préjudiciables à l’authorité du Roy, de sorte que pour éviter tout pretexte, il semblerait nécessaire d’escrire de la part de sa Majesté aux Consuls de la dite ville de Sommiéres, de remettre ledit temple à ceux de ladite religion, incontinent qu’ils auraient remis ladite église en son premier estat, suivant leur offre au gouvernement d’y tenir la main et aux Jésuites de ny donner aucun empeschement. Monsieur de Valencay ayant trouvé leur discours fort mauvais et offert de donner la main forte requise pour l’exécution des commandements de sa Majesté. La ville de Sommières a besoing d’estre soulagés deq gens de guerre qui y sont dedans, car elle est s’y fort assiégée de maladye et de famine, que s’il ne plaist à sa Majesté les prendre en sa compassion, sera déserté dans peu de jours et il ya tout à craindre de leur obéissance non plus que les austres lieux de la province …….. …….. Il ya une infinité d’austres affaires particuliéres qui despendent de l’exécution de l’ E et auquelles il est nécessaire de pouvoir prmptement, par l’envoy de commissaires de l’une ou l’autre Religion sur les lieux.
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