Bernard Pagès. A.D Gard. 21/6/2017. Article SSH.12/2012
En 1778, permission donnée à une religieuse de Sommières pour se rendre aux bains de Balaruc.
Cette religieuse est une moniale du couvent des Ursulines (voir divers articles de SSH) installées depuis 1660 en haut de la Taillade (médiathèque actuelle). Chargées de l’éducation des jeunes filles pauvres (et d’anciennes protestantes), elles vivent en communauté cloitrée après avoir prononcé des vœux, issues de la petite noblesse locale, elles apportent une dot (somme d’argent) en entrant comme novices. Les tâches domestiques et séculières sont effectuées par des converses (pas de vœux) issues elles, du monde rural.
Le document est une autorisation de l’évêque de Nîmes à la sœur saint Bruno pour se rendre aux bains de Balaruc pour le « rétablissement de sa santé ». Balaruc connu depuis l’époque romaine, mais surtout depuis la Renaissance est toujours en activité de nos jours. Eaux chaudes salées et minéralisées, elles étaient utilisées en bains ou en boissons.
Permission à une religieuse de sortir de la cloture de son monastère,
Nous Charles Prudent de Becdelièvre, evêque de Nismes et vu le certificat du medecin, avons permis et permettons par les présentes à nôtre très chere fille de notre seigneur la sœur de st Bruno religieuse au second monastère de ste Ursule de cette ville de sortir de la clôture de son monastère pour aller à Balaruc pour prendre les bains dont elle a besoin pour la rétablissement de sa santé : consentons qu’elle s’adresse pour la confession aux curés, et leur defaut aux prêtres approuvés de l’ordinaire des lieux où elle se trouvera. Donné à Nismes le 13 may 1778.
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