Avant la source Perrier,

A Vergèze au lieu dit les Bouillens, une source bouillonnante était connue depuis très longtemps. En 1841 est crée par A.Granier un petit établissement thermal autorisé en 1863. Depuis cette époque les médecins mettent en évidence les vertus thérapeutiques des eaux naturelles, c’est le début du thermalisme français. Exploitée par plusieurs propriétaires, c’est le docteur Perrier de Nîmes qui modernisera  l’établissement thermal, la production et la commercialisation de l’eau de la source, face à des difficultés d’exploitation, il cédera ses parts à un anglais J.Harmswort. Voici un extrait d’une publication scientifique de l’époque.

« Les eaux de Vergèze sont employées en bains de boues dans les affections rhumatismales et les névralgies ; elles agissent sur ces maladies avec une célérité qui tient du prodige aussi avec un égal succès pour le dartre, le scorbut, la scrofule… » On trouve des bains en cabine de 1°,2° et 3° classe.  « Les eaux de Vergèze sont employées pures ou mélangées au vin qu’elles ne décomposent pas (plus tard avec le Whisky…) et forment avec les sirops une boisson délicieuse. Expédition en caisse de 10 bouteilles de la gare d’Uchaud. »

Bernard Pagès. Sommières et son histoire