Achat de seaux contre l’incendie en 1790.

L’année 1790 et le 30 du mois d’aout dans l’hostel de ville, le conseil général de la Communauté étant assemblé.

Mr le maire a dit que nous venons d’étre témoins d’un incendie qui a jetté l’allarme dans la contrée, qu’il soit de la plus grande utilité de prendre les mesures les plus sures et les plus efficaces afin d’éviter des pertes dans un pareil malheur, les secours les plus prompt requérent de délibérer.

Mr Berchambet procureur de la Commune a dit que l’incendie arrivé en cette ville a mis la ville dans le plus rand danger, instament celui qui a eu lieu à la maison du sieur Viger un de nos membres, que le secours qu’y si sont portés d’abord suffises pour arreter le premier progrès du feu si les siens propres au transport de l’eau ne leur avait manqué, et on aurait prevenu par là le dégat et ravage que ce manque a occasioné et qui a mis presque à la mendicité deux pauvres familles sans compter les pertes que fait le sieur Viger et qui aurait suffi pour déranger une maison aussi riche que la sienne.

Considérant que dans toutes les villes bien policée on trouve à l’hostel de Commune des sceaux de cuir et des pompes en nombre relatif çà la population des lieux te tuyaux préts au premier besoin, que cette ville ne pouvait etre de la sorte privée d’une manière aussi essentielle et requérant qu’il soit délibére, avant  à l’effet d’etre autorisés que les officiers municipaux ne se retirent à faire une dépense de 1000 livres pour l’achat de 100 sceaux en cuir ; d’emprunter la dite somme ou de faire l’achat pour eux.

Sur quoi le procureur de la commune  et le Conseil Géneral reconnaissant comme il est indispensable d’avoir des sceaux de cuir pour porter des secours  prompts et efficasses lors des incendies vu l’embaras ou s’est trouvé lors de celles qui ont affligé à cette ville. Plus à l’effet de permettre à la Commune d’emprunter une somme de 600 livres pour étre employer à l’achat de sceaux de cuir.            Signatures dont Oubxet, Griolet, Franc, Viger, Roux maire…

A cette époque pas d’accents, pas de ponctuation.