Depuis 1832, le combat des femmes.
C’est la reproduction d’un journal adressé à une Sommièroise en 1832, sans indication de son état- civil (ni le journal égaré). En 1832 à la suite de la révolution industrielle et de l’influence de divers mouvements philosophiques dont le Saint simonisme, quelques femmes ouvrières décident de rédiger un journal pour les femmes et « par les femmes » : c’est la Femme Libre ou Apostolat des Femmes, ce journal novateur sera imité par d’autres revues s’adressant aux ouvrières et femmes en général, mais peu à peu ces revues deviendront la cible de la morale bourgeoise et chrétienne assimilant femmes libres à femmes publiques, les clubs de femmes seront interdits en 1848. Il faudra attendre la III République pour assister au renouveau de cette presse féminine, en rappelant que le droit de vote des femmes ne date que de 1945…
Le Saint simonisme, doctrine sociale, économique et politique, assez complexe et utopique, prônait entre autre, une certaine égalité entre hommes et femmes dans le travail et la vie courante.
Une Montpelliéraine, Eugénie Niboyet (1796-1883) protestante philanthrope, incarnera avec d’autres, l’avant-garde du militantisme féminin par ses écrits et ses actions.
Bernard Pagès . Sommières et son histoire.
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